Palu..Pas manqué!

On vous parle depuis le début de paludisme, mais en fait « Qu’est-ce que c’est ? » Et bien je viens vous faire part de mon expérience en la matière. Je suis donc partie à Madagascar en 2004, et j’y ai chopé le palu. Mais soyons clair : j’ai eu beaucoup de chance dans mon palu….(sans aucune ironie). Je me suis tout simplement réveillée un matin avec une bonne nausée, mais rien d’alarmant, je n’ai même jamais pensé un seul instant au paludisme. Je n’ai rien avalé de la journée et mon compagnon préféré ce jour là a été la cuvette des toilettes : vomissements, diarrhées…. Le soir j’en pouvais plus alors je suis allée à l’espace médical, accompagnée par 2 de mes compagnons de voyage. Là-bas il fait nuit très tôt, nous avons alors fait le chemin dans le noir (les rues ne sont pas forcément éclairées), les pieds dans l’eau (j’étais en tongs, quelle idée après les pluies tropicales !!!). Arrivée à l’espace médicale de Tamatave, le médecin m’a auscultée. Et là, il m’a dit : c’est le paludisme. Je me suis mise à pleurer en disant que c’était juste la fatigue. Du coup j’ai même revomi encore un petit coup ! Ensuite j’ai eu des piqûres, on m’a injecté un produit « qui bouche les oreilles » et effectivement c’est très bizarre ! Il faut avaler des produits sucrés pour limiter l’effet. Puis le médecin m’a fait sortir…Nico (celui qui a fait les belles photos qui sont sur notre blog, allez les voir !!!) m’a pris par le bras pour me ramener, mais j’arrêtais pas de tomber et je lui ai encore vomi dans les bras. Merci Nico d’avoir supporté ça ! Du coup, retour à la case départ pour quelques heures de perfusion ! J’étais bien dans le gaz ! Et puis finalement ça a duré une semaine, j’ai eu une série de piqûres, et voilà.

Conclusion : aujourd’hui la crise de paludisme est un mauvais souvenir. Alors autant en faire quelque chose pour aider les autres. Et il le faut !!!!! C’est pas tout de le dire, il faut agir !!!  Car si j’ai eu de la chance, ce n’est pas le cas de tout le monde.

En fait j’ai eu de la chance car mon paludisme s’est manifesté de manière « gastrique », ce qui m’a évité de me réveiller un matin avec les grosses fièvres (et hallucinations qui vont avec), de la crise de paludisme. J’ai eu la chance d’être en ville et donc d’avoir rapidement accès aux soins. J’ai ensuite eu la chance d’avoir les moyens de payer les soins et surtout de ne pas faire une grosse crise de paludisme.

Mais ce n’est pas le cas de tout le monde loin de là !

Cette maladie peut être combattue, apaisée, et il est possible d’éviter ces souffrances. C’est malheureusement une question d’argent !

Nous 3 on est super motivés, et nous avons besoin de votre aide!